Maryline Desbiolles

Maryline Desbiolles est née à Ugine en Savoie en 1959. Après ses études à Nice, elle fonde en 1980 la revue littéraire « Offset », puis en 1990 « La Métis », une revue consacrée à la littérature et aux arts plastiques. Elle embrasse la carrière de romancière dans les années 80.
La Seiche, roman culinaire, publié en 1998, la fait remarquer. Suit Anchise, publié l’année suivante et consacré par le Prix Femina, où elle se glisse dans la peau d’un patriarche touché par le deuil de la femme aimée. Le Goinfre, en 2004, traite de la fuite en Italie d’un assoiffé dans une ambiance de violence silencieuse. Primo, 2005, la ramène vers ses origines italiennes, plus précisément vers son admirable grand-mère qui a par deux fois perdu un fils à bas âge. Elle évoque les habitants du quartier de l’Ariane dans C’est pourtant pas la guerre, 2007. Les Draps du peintre, 2008, évoque Jean-Pierre Pincemin, une figure importante de la peinture abstraite, Une femme drôle, 2010, s’intéresse à Zouc, célèbre humoriste, Le beau temps, 2015, ressuscite Maurice Jaubert.